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Janvier 2018
Recension de Vincent Grosstephan
Professionnalisation des métiers du cirque. Des processus de formation et d’insertion aux épreuves identitaires - Sous la direction deThérèse Perez-Roux, Richard Étienne & Josiane Vitali
L’Harmattan, Collection « Logiques Sociales », 2016, 254 pages
Lien vers l’ouvrage
Le livre présenté ici traite d’une urgence : celle de penser les processus de professionnalisation dans les métiers du cirque. Les différentes contributions ont pour ambition de nous donner à voir comment des acteurs du cirque, artistes ou enseignants notamment, confrontés à des mouvements institutionnels qui souvent les dépassent et à un monde marqué par la précarité, se retrouvent à devoir s’engager, au sens fort du terme, dans des stratégies et actions de survie pour pouvoir accéder à leur vocation et à leur passion, continuer à la vivre et/ou pouvoir en trouver une issue. Il me semble que cet ouvrage permet à la fois d’en prendre conscience et d’en montrer certains mécanismes en s’appuyant d’une part sur les cadres de la sociologie des groupes professionnels et d’autre part sur des témoignages d’acteurs professionnels.
Ces textes intéresseront les chercheurs soucieux de voir de quelle manière il est possible d’aborder, sur les plans théorique et empirique, des processus de professionnalisation. Ils visent également un public professionnel qui trouvera matière à se reconnaître dans ces processus mais également à prendre une distance critique par rapport à eux.
Nous reviendrons dans un premier temps sur les défis que recouvrent ces processus de professionnalisation auxquels sont confrontés les métiers du cirque et leurs acteurs, et qui constituent le cœur de cette publication.
Nous nous attacherons ensuite à présenter la structure choisie pour cet ouvrage. Cela nous amènera à interroger le parti pris des auteurs de proposer à la fois des points de vue de chercheurs et de professionnels du secteur. Nous aborderons ainsi les complémentarités et articulations entre ces deux types de regards.
Nous tenterons ensuite de dégager les principaux apports de ces deux grandes catégories de contributions.
Nous conclurons enfin en ouvrant l’analyse vers des dimensions des processus de professionnalisation esquissées dans cet ouvrage mais non directement traitées ici.
Les défis de la professionnalisation au cœur de l’ouvrage
Le lecteur ne trouvera certes pas dans ce livre toutes les réponses aux différentes questions soulevées, ce n’est d’ailleurs pas et à juste titre l’ambition des auteurs, mais il pourra accéder à une compréhension plus fine et plus étayée des défis que ce champ doit relever aujourd’hui et pour les années à venir.
Le principal enjeu auquel sont confrontés aujourd’hui les différents métiers du cirque est celui d’accéder à une professionnalisation que l’on pourrait qualifier « d’heureuse » si l’on en croit la tonalité du texte introductif de Richard Étienne. Cet enjeu recouvre quatre grands défis que les auteurs ont choisi d’explorer. Le premier défi est celui de la formation des artistes et de l’institutionnalisation de ces formations. Le fort développement des écoles de cirque est tout d’abord indissociable du mouvement d’institutionnalisation du cirque contemporain dans les pays de l’ouest de l’Europe qui débute dans les années 1980/1990. Ce mouvement est particulièrement marqué en France où l’État relaie les initiatives privées pour encourager ces formations. Il s’inscrit ensuite dans une politique internationale visant à asseoir la construction européenne. C’est dans ce contexte que se structurent, dès la fin des années 1990, un encadrement et un accompagnement européens des formations circassiennes. La visée professionnalisante devient une priorité, tout en continuant de valoriser l’orientation artistique. Les responsables oeuvrent alors dans le sens d’une structuration et d’une reconnaissance académique des formations en cirque comme en témoigne l’intégration de formations dites « supérieures » dans un cursus universitaire. C’est dans ce contexte que s’inscrivent les processus étudiés ici.
Le second défi est celui de l’insertion des artistes et des enseignants dans le milieu professionnel. Cette question concerne tout d’abord la possibilité d’exercer effectivement le métier auquel on s’est formé ou auquel on se destine puisqu’il n’y a pas de formation initiale au métier d’enseignant de cirque. Néanmoins, ce n’est pas l’angle principal choisi pour traiter de cette question dans les textes proposés. En effet, les auteurs se penchent plus particulièrement sur les défis qualitatifs de cette insertion comme celui de la sécurisation des parcours professionnels ou l’intégration des femmes dans un milieu plutôt masculin.
Le troisième défi de la professionnalisation est celui du développement professionnel des acteurs, autorisé (ou non) par les contextes d’exercice du métier et les offres de formation disponibles et accessibles. Il intègre de fait celui des dynamiques identitaires en jeu.
Le quatrième défi abordé dans cet ouvrage est celui de la reconversion et/ou de la poursuite de la carrière dans des conditions respectant un corps vieillissant pour les artistes par exemple.
Présentation de la structure de l’ouvrage
Le livre s’organise en quatre parties distinctes. Il s’ouvre sur une « mise en bouche » de Valérie Fratellini qui a la vertu de nous faire entrer directement dans ce monde du cirque d’aujourd’hui grâce à ce grand témoin de son histoire récente que constitue la directrice pédagogique de l’académie Fratellini. Au-delà de sa forme narrative, cette mise en bouche permet d’emblée de poser certaines questions vives qui seront traitées dans la suite de l’ouvrage, notamment celle de la formation des artistes et de l’institutionnalisation de ces formations dans un contexte de changements profonds de structuration du champ.
L’introduction permet de rendre compte de la genèse du livre (le symposium sur la professionnalisation dans les métiers du cirque des 19 et 20 février 2014 à Montpellier) et de présenter les différentes contributions. Le cœur du livre est ensuite divisé en deux parties. La première, comprenant cinq chapitres, traite de l’insertion et de la professionnalisation mais également des risques de déprofessionnalisation dans les métiers du cirque. La seconde, qui est divisée en quatre chapitres, aborde plus spécifiquement la question des dynamiques identitaires en jeu dans ces métiers ou ceux de la danse (cf. chapitre de Thérèse Perez-Roux).
Les différentes contributions tentent, pour certaines, d’apporter des éléments de compréhension de ces enjeux et défis. Il s’agit ici de convoquer l’expertise des chercheurs en sciences sociales, plus particulièrement la sociologie des groupes professionnels. D’autres contributions de professionnels du secteur témoignent de la façon dont ils se sont emparés de certains des défis et des actions qu’ils ont pu mener pour tenter de les relever. De façon générale, le parti pris de proposer des points de vue d’acteurs différents (chercheurs, directeurs d’école, artistes, responsables institutionnels) ne remplit que partiellement son rôle. Le lecteur trouvera certes des informations très précises sur des dispositifs institutionnels relatifs à la formation, l’insertion ou la reconversion (chapitres 3, 5, 7 et 9). Il y trouvera également des approches théoriques visant à poser le cadre conceptuel de la réflexion (chapitres 1 et 2) et des approches empiriques (chapitres 4, 6, 8 et 9) rendant compte des processus effectifs. Nous pouvons cependant regretter que l’articulation entre ces trois types de regards ne soit pas plus explicite et que ce soit au lecteur de faire ce travail de mise en lien. C’est pourquoi, la lecture de l’introduction et du chapitre 1 (ainsi que le chapitre 2 d‘une certaine façon) et de leur approche critique de ces notions constitue un préalable nécessaire pour autoriser une lecture plus éclairée de ces contributions et de ce qu’elles révèlent, au-delà des éléments factuels.
Enfin, dans la conclusion du livre, Philippe Goudard nous invite tout d’abord à ouvrir la réflexion dans deux directions. Il propose ainsi que soient investigués d’autres métiers que ceux abordés dans le livre : techniciens, directeurs pédagogiques, etc. Il propose également de sortir du contexte français pour interroger les processus de professionnalisation dans d’autres pays. Cet élargissement s’avère évident du fait de la grande mobilité des étudiants, des artistes ou des enseignants notamment, tout en posant de redoutables défis liés à l’extrême diversité des réalités nationales et locales sur les plans politiques, institutionnels ou économiques. Philippe Goudard nous propose par ailleurs un appel militant à une véritable reconnaissance des métiers du cirque et plus généralement des métiers artistiques par ce qu’il appelle les « cercles de décisions de l’industrie privée ou publique du cirque » (p.227). Selon lui, les contributions de cet ouvrage peuvent y participer.
Quelle contribution à la compréhension des processus de professionnalisation des métiers du cirque ?
Des regards complémentaires… mais parfois difficiles à articuler
La première vertu du livre est certainement de proposer différents regards et différents niveaux de lecture des processus de professionnalisation tels qu’ils se jouent dans ce champ culturel. Si nous regrettions plus haut que le travail d’articulation entre les apports conceptuels, les présentations de recherches empiriques et les témoignages des professionnels soit dévolu au lecteur, il n’en reste pas moins que l’on trouve, à travers les différents textes, un important matériau pour documenter ces processus de professionnalisation. En cela, les regards portés par les chercheurs et par les professionnels s’avèrent complémentaires. Pour autant, la question des statuts de ces deux types de productions reste posée et mérite une certaine prise de recul, notamment en ce qui concerne les opérations de contextualisation opérées par les uns et les autres. Jean-Marie Barbier & Marc Durand (2003) nous rappellent l’importance de la distinction entre contextualisation par les acteurs et contextualisation par les chercheurs dans une entrée « activité ». Car, si la question des dispositifs occupe une place importante dans les études et témoignages proposés dans le livre, il n’en reste pas moins que celle des acteurs, de leurs points de vue et de leurs stratégies est également fortement investiguée dans les recherches empiriques présentées et dans les présentations des professionnels. En cela, elle appelle une réflexion sur l’articulation entre une vision générale et théorique des processus de professionnalisation, telle que présentée dans les deux premiers chapitres, et une approche située de ces phénomènes que l’on retrouve dans les autres contributions, professionnelles et scientifiques. Or, Philippe Goudard insiste bien sur les spécificités des différents métiers du cirque. Il propose de les nommer précisément et non sous l’appellation générique de « circassien ». Cela risquerait, selon lui, de gommer les spécificités identitaires dans les différents métiers du champ. L’ouvrage traite pour l’essentiel des métiers d’artiste et d’enseignant, abordant cependant, mais moins directement, d’autres métiers à travers notamment la problématique de la reconversion des artistes (cf. chapitre 9). La question de l’investigation des processus de professionnalisation et des dynamiques identitaires d’autres métiers du cirque (directeur d’école, directeur pédagogique, techniciens…) se trouve dès lors posée, au-delà de la question de la reconversion. En effet, les caractéristiques des carrières dans le champ du cirque amènent à des croisements et chevauchements fréquents entre les différents métiers. Une analyse croisée des processus de professionnalisation permettrait dès lors de mieux comprendre ces mécanismes complexes de chevauchement.
Les dynamiques identitaires abordées dans la seconde partie du livre permettent, par ailleurs, de mieux cerner ce qui se joue lorsque des acteurs sont confrontés aux dérives d’un processus qui peut parfois s’avérer plus déprofessionnalisant que professionnalisant. C’est par exemple le cas lorsque des femmes ont à affronter les effets de genre dans la construction de leur carrière ou à traiter la question sensible de la maternité dans leur construction identitaire de femme et d’artiste. C’est encore le cas lorsque les dispositifs d’aide à la reconversion s’avèrent à la fois « décriés et peu utilisés » (p.205), ou lorsque des dynamiques identitaires sont à l’œuvre dans le passage d’une activité d’artiste à une activité d’enseignant.
Les contributions des professionnels
Le lecteur pourra trouver dans les quatre contributions de professionnels du cirque des illustrations précises de dispositifs de professionnalisation. Ces textes se présentent de façon descriptive et parfois militante. Ils jouent en cela leur rôle de témoignage de certaines réalités professionnelles où les trois processus envisagés par Raymond Bourdoncle (1991) et rappelés en introduction du livre apparaissent bien que non explicités. Le texte de Valérie Fratellini, dont nous avons parlé plus haut, en racontant la création de la première école de cirque en France (1972) et son évolution vers la diplômation et la professionnalisation, nous donne à voir les prémices de ce processus de reconfiguration et de développement du champ du cirque. Le chapitre de Stéphane Simonin présente un dispositif d’insertion à l’académie Fratellini qui fait, de façon évidente, écho à la fois aux « formes de socialisation » (p.19) et au « processus d’amélioration des capacités et de rationalisation des savoirs mis en œuvre dans l’exercice de la profession » (p.19). Le choix de l’alternance et du statut d’apprenti est illustratif d’un projet d’insertion et de développement de compétences professionnelles au plus près des réalités du métier d’artiste de cirque. Le texte de Barbara Appert-Raulin nous donne à voir la mise en place d’un dispositif de reconnaissance de la professionnalité des enseignants de cirque à travers la mise en place du diplôme d’état (DE). La mise en place d’un tel dispositif est très caractéristique d’un mécanisme « d’amélioration du statut d’une activité et de reconnaissance sociale » (troisième processus de professionnalisation présenté par Bourdoncle). Enfin, le texte de Martine Leroy et Martin Gerbier nous offre la présentation d’un dispositif et d’une philosophie de la préprofessionnalisation des artistes de cirque à l’école Balthazar de Montpellier. Les réflexions que mènent les auteurs sur ce que génère ce processus de préprofessionnalisation sur le plan identitaire fait une fois encore écho aux apports théoriques présents dans cet ouvrage, notamment ceux de Richard Étienne lorsqu’il dit que « dans la création, les blessures narcissiques viennent s’ajouter aux autres risques que court tout entrepreneur » (p.52). Gerbier et Leroy utilisent ainsi cette belle formule qui caractérise l’activité de l’artiste exposé aux risques des « blessures narcissiques » : « le déploiement d’expériences intimes sous le regard de l’autre » (p.169). Lorsque Étienne aborde la question des dangers ou des dérives de la professionnalisation, déprofessionnalisation, risques psychosociaux ou quand il l’aborde du point de vue de l’acteur qui cherche à se professionnaliser (l’auteur préfère parler ici de développement professionnel) il montre bien que ce qui se joue est la rencontre entre des offres de professionnalisation et des dynamiques et stratégies individuelles de développement (Wittorski, 2007).
Les contributions des chercheurs
Les diverses contributions de chercheurs abordent toutes cette rencontre. Certaines se focalisent sur les offres comme le chapitre de Émilie Salaméro, Samuel Juhle et Marina Honta sur les dispositifs d’aide à la reconversion. D’autres mettent le projecteur sur les stratégies d’acteurs comme Magali Sizorn dans le cadre de maternités d’artistes de cirque, Marine Cordier en étudiant les stratégies des femmes dans un monde aux codes masculins encore bien installés ou encore Thérèse Perez-Roux à propos des dynamiques identitaires de danseuses désirant devenir enseignantes. Pour autant, si les entrées ou les focales sont différentes – dispositifs ou acteurs - les différents auteurs n’oublient pas d’évoquer l’autre facette du processus. Que les offres ou dispositifs soient formels comme les dispositifs d’aide à la reconversion ou le dispositif de formation à l’enseignement au CEFEDEM , ou que les contextes dans lesquels se jouent certains processus relèvent de l’informel, comme un monde professionnel aux codes masculins ou aux représentations sociales sur la possibilité ou non d’être mère et artiste de cirque, les acteurs que nous présentent les auteurs ont tous en commun de devoir déployer des stratégies diverses dont l’issue est toujours incertaine.
Perspectives
Si nous tentons de résumer l’intérêt de cet ouvrage consacré aux processus de professionnalisation des métiers du cirque sans doute pouvons-nous reprendre cet extrait de la conclusion générale rédigée par Philippe Goudard : « Rien n’est encore réglé en termes de professionnalisation, déprofessionnalisation ou genre au cirque, et le temps passe pour celles et ceux que laisse sur le chemin l’engagement intégral de leur existence dans l’art et la création » (p.226). En cela, ce travail constitue une première étape importante de compréhension des mécanismes à l’oeuvre dans ce processus de professionnalisation. Cette étape est nécessaire pour prendre à bras le corps cette urgence exprimée ici par Goudard et que nous évoquions en ouverture de cette recension. Nous pensons, et ce n’est nullement faire injure à la qualité du travail exposé, qu’elle présente trois limites principales. La première est qu’elle n’aborde ces processus que de façon partielle au sein du champ. Seul le métier d’artiste par exemple fait l’objet d’une réelle investigation. Celui d’enseignant, qui a, par ailleurs, fait l’objet d’un important travail de recherche à la demande de la Fédération Européenne Des Écoles de Cirque (2014-2017) n’est évoqué qu’indirectement à travers le cas des professeurs de danse. Le mouvement de transition générationnelle que vit actuellement le groupe des enseignants en école de cirque professionnel et supérieur télescope fortement la question de la reconversion des artistes évoquée dans le livre. L’étude des déterminants, des bifurcations professionnelles du métier d’artiste de cirque vers celui d’enseignant en école de cirque nous semble par exemple essentielle. Les parcours multi-activités des acteurs du cirque plaident pour des approches croisées des processus de professionnalisation des différents métiers du cirque et non pour des études isolées, tant l’interpénétration des processus semble marquée dans ce champ. La seconde limite de cet ouvrage est qu’il ne traite que du contexte français, ce qui pose, nous semble-t-il, deux types de questions. La première renvoie aux dynamiques individuelles de développement, fortement teintées et imprégnées d’expériences passées au sein de contextes culturels très divers. La mobilité étudiante et enseignante par exemple constitue une des caractéristiques fortes de ce milieu professionnel, ce qui donne aux processus de professionnalisation une coloration fortement inter ou multiculturelle. De plus, les réalités nationales ou locales sont extrêmement diverses sur les plans institutionnels, politiques et économiques comme nous l’avons évoqué plus haut. Le statut de la culture, des artistes, des enseignants… en France conduit à des processus de professionnalisation fort différents de ceux que l‘on peut trouver en Espagne, en Italie ou en Angleterre mais également dans des régions différentes au sein d’un même pays. Aborder ces processus nécessite dès lors de les contextualiser très précisément et de les traiter selon une approche comparative.
La troisième limite est celle relative à l’urgence exprimée par Philippe Goudard. La précarisation, la déprofessionnalisation, les obstacles à la reconversion sont à l’œuvre et au temps du diagnostic doit succéder celui de l’action. L’élaboration d’un référentiel de compétences du métier d’enseignant en école de cirque selon les standards européens, construit dans le cadre d’une collaboration entre partenaires institutionnels, professionnels et chercheurs, constitue un exemple d’outils pouvant contribuer à la fois à cimenter un groupe professionnel autour d’une identité commune et à faciliter la reconnaissance, la mobilité, le recrutement et la formation au niveau européen. L’institutionnalisation d’une formation initiale et continue des artistes, des enseignants, des directeurs pédagogiques, des directeurs d’école, des techniciens… constitue une autre voie d’action complémentaire. Celle-ci pourra s’appuyer utilement sur des travaux tels que ceux dont nous avons rendu compte. Nous rejoignons en cela l’appel aux centres de décisions de l’industrie publique et privée du cirque lancé par Philippe Goudard.
Vincent GROSSTEPHAN - Maître de conférences en sciences de l’éducation Centre d’Études et de Recherches sur les Emplois et les Professionnalisations (CEREP), Université de Reims Champagne Ardenne
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